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Les Parenthèses
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20 juin 2007

J-355

Ce soir tous les deux nous avons écrit l'épilogue. 3 ans et demi. Et une personne de trop. Pas moi. Ni lui.
Je ne raconterai pas notre histoire. Pas ce soir en tous cas.
Il est arrivé avec une demi-heure de retard. J'étais anxieuse, énervée, fatiguée d'attendre. Pourtant dès que nos regards se sont croisés, la magie est réapparue. Petite insolente. On t'avait demandé de disparaître.
Il m'a récité son épilogue à lui. Il était mal à l'aise. Très nerveux. Nos regards s'évitaient. Bien conscients du danger.
Chacun a raconté ses plus beaux souvenirs avec l'autre.
Il a avoué que seules 2 personnes le comprenaient, lisaient dans ses yeux, devinaient son ironie. J'étais l'une d'entre elles. Et la deuxième n'étaient pas celle que je croyais.
Il n'était pas très bavard. Il m'a fait son numéro. 4ème degré. S'accrocher pour suivre.
J'ai appuyé. Là où ça fait mal. Il déteste. Vengeance immédiate.
...
Est-il vraiment possible de se passer de cette complicité, de cette connivence, de ce plaisir? Nous venions de passer de longues minutes à démontrer la rareté de notre relation. Fallait-il la détruire et la laisser mourir? Se revoir? Après l'épilogue? Où est la logique? Commencer une autre histoire?
Et il a parlé. Ses mots. Mes larmes.
" Pas pour l'instant. Reconstruis-toi, construis quelque chose, quelqu'un d'autre. Quand tu te sentiras prête, je serai là. "
Des larmes encore en tapant ces mots. Ses mots. Enfin.

Edit : écouter Brel "quand on 'a que l'amour", interprétée par Amel et Christophe, après cette soirée, forcément... je pleure.

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Commentaires
O
>> Lolo : comme tu dis...
L
courage !?
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