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Les Parenthèses
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28 septembre 2007

J-256

Soirée retrouvailles grâce à Face*book.



Dîner avec mon parrain de prépa, celui-là même qui un soir, quelques jours après la rentrée, est venu sonner chez moi, celui-là même qui m'a choisie comme filleule car on habitait le même immeuble, celui-là même qui m'a soutenue pendant un an alors que je savais que je n''irai pas au bout, qui m'a écoutée assis sur mon lit pdt des heures au lieu de réviser.
Il n'a pas loupé une seule fois mon anniversaire. (sauf le dernier certes.)
Un ou deux coups de fil en 11 ans, un ou deux mails. Rien de renversant.
Et puis Face*book, son retour sur Paris, un dîner planifié. Et ce soir.
Toute guillerette que j'étais avec mon nouvel ipaude dans la poche, je m'approchais du lieu de RV. Je l'appelle pour lui dire que je m'installe dans le bar. Sa voix. Il est à 5 minutes.
Je le vois s'approcher. Il n'a pas changé. Il est encore plus beau. Des retrouvailles. Un visage encore si familier.
La soirée la plus agréable que j'ai passée depuis des mois.
Il me dit : "tu n'as pas changé". Il me taquine. Cherche ma main ou mon bras quand il sait qu'il est allé un peu trop loin. Il m'invite. Il sourit. Il me questionne. Il a les larmes aux yeux. Moi aussi. Il parle fort. Il parle crûment. De Q. De drogue.  De sa vie à NY. Les tables voisines sont choquées. Je suis gênée. Je ne laisse rien paraître. Trop contente de l'avoir assis en face de moi. Il me propose son appart si je veux passer quelques jours à NY. Il me fait goûter ses plats. (Miam mes cèpes. Miam son os à moëlle.) Le grand frère. Il me raconte des épisodes de sa vie. J'en ai les larmes aux yeux. Il m'a manqué. On parle de tout et de rien. Le dîner se prolonge.
Il est beau comme un dieu. Il me rassure. Il m'apaise.
11 ans que l'on ne s'était pas vus. Et pourtant aucune barrière et aucune gêne entre nous.
Il me serre dans ses bras pour me dire au revoir.
La meilleure soirée depuis bien longtemps.
Peut-être les prochaines retrouvailles auront-elles lieu dans 11 ans.
Peu importe, si elles sont aussi agréables.

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Commentaires
M
Grâce à facebook, je dois revoir un ami que j'ai perdu de vue depuis la 6ème ! j'espère que nos retrouvailles seront aussi agréable que les tiennes !
Les Parenthèses
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