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Les Parenthèses
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20 octobre 2007

J-233

conversesUne fin de semaine résumée en 3 mots : marche-boulot-apéro (mon organisme me dit pas merci).

Reprenons :

Jeudi : Grève. Donc rando. Problème : ma collègue avec qui j'ai fait le voyage avait un rythme de marche de malade !!!!!!!!!!!!!!!!!! (rappelons que je suis plutôt pas grande. Et qui dit pas grande, dit petites jambes donc petit rythme.). J'avais pourtant troqué mes chers talons pour des converses et mon sac Marc J pour un sac en bandoulière (vous noterez l'effort). 1h15 de marche à un rythme certain, pas de pause café, ni de pause clope :(
"On avance!!!!" Bon ben ok alors, on avance.
La porte maillot dépassée et Neuilly traversée, on arrive enfin au pied des tours. Je remercie ma collègue et reste assez vague pour le trajet du soir. Hum.

Journée ok, pas mal de boulot. C'est pas comme au collège hein! On fait pas relâche les jours de grève, non c'est fini ce temps-là!!! Finies les journées passées en salle de perm', les récrés prolongées et les départs anticipés.
Nan, nan. J'ai bossé à bloc tout en gardant un oeil sur les prévisions de la ratp pour le soir.

18h30 : départ légèrement anticipé, sourire à la chef qui nous souhaite bon courage pour le retour. Ben tiens, on va en avoir besoin : colis suspect à étoile, plus de ligne 1.
Et ben on remet ça, maintenant que je connais le trajet!!!! J'enlève mes talons, remets mes converses et c'est parti avec 2 collègues. A la grande différence que l'on s'est vraiment marré pendant le trajet qui du coup a duré 2 bonne heures.
M m'attendait à étoile pour prendre un verre avec T à Opéra. On arrive à la bourre, on se fait gentiment engueuler. Une pinte de bière plus tard, T. a tout oublié. Moi en revanche, j'ai pas oublié mes ampoules aux pieds. T. nous abandonne. 2eme tournée de bières. Il faut au moins ça pour soulager la douleur musculaire dans mes petites jambes. On finit la soirée au resto avec M. qui avait vraisemblablement besoin de parler ce soir-là. Échanges intéressants autour d'un chianti. Il me raccompagne chez moi. Il est 1h du mat. Fous rires dans la rue. Pas de tentation avec M. Le baiser a eu lieu il y a 3 ans. Depuis, on est tranquille.

Je me couche, réveil dans 5h pour une possible nouvelle rando. J'ai hâte.

Vendredi :
Re-converses, re-sac en bandoulière. La rando est plus courte et m'emmène jusqu'à la rue de rivoli. Je laisse passer 5 rames de métro avant d'être propulsée malgré moi dans un wagon de la ligne 1.
40 degrés. Mais la bonne humeur est de rigueur. ça blague, ça rigole, ça se moque des annonces. Je me marre avec mes voisins et voisines jusqu'à étoile. Et là c'est le drame. Des gens sortent d'autres rentrent. Je me retrouve entourée de grands messieurs, là comme ça tout autour de moi : je panique. L'impression d'être complètement oppressée, de ne plus avoir d'oxygène. J'ai beau lever la tête je n'arrive pas à attraper un brin d'air. Je suis à 2 doigts d'alerter mes (grands) voisins : "heu, les gars... ça va pas là". On n'est qu'à étoile, j'hésite à descendre et à finir à pied. Je me calme, je respire doucement, je ferme les yeux. Un voyageur m'observe, je dois être livide. Je compte les arrêts, me concentre sur ma respiration, je lève la tête, me mets même sur demi-pointe (c'est toujours 3 cm de gagnés!).
On arrive enfin à la défense. Les voyageurs sortent. Silence de mort dans les escaliers. L'épreuve est terminée. J'ai les larmes aux yeux. Je suis épuisée. J'ai eu peur, mes jambes tremblent. Je m'assois 2 minutes avant de repartir.

Toute la journée je rebosserai à fond. Le soir, Rv avec le beau J. et R près de chez moi cette fois. Le train fonctionnait. J'ai mis 8 minutes pour faire st Lazare /La déf. Merci mon Dieu. Le beau J est toujours aussi beau et nos conversations (un peu boulot) toujours aussi intéressantes.
Une bière et une margharita plus tard, vers 22H30, je les abandonne. Je suis claquée. J'étire mes petits muscles et vais me coucher.

2 jours de marche, d'alcool, de prez PPoint. Vive Paris! Vive les Converses! Vive les margharitas et le Chianti!
Et merci la RATP. Bien sûr.

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Commentaires
O
>>abel : le + tard possible!!!!!! (mi-novembre c'est ça???)
A
Quelle épopée !! J'ai pris plaisir à la partager, et j'aurais aimé qu'elle dure encore. Tu remets ça lundi et tu nous racontes ?<br /> Abel
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