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Les Parenthèses
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8 septembre 2009

Nota Bene

Certains soirs, ce soir.

Je suis d'une incroyable violence - verbale - dans ces moments-là.

Quand tout ce que j'ai gardé pour moi explose. Quand le besoin de ne pas être seule se fait douloureux. Quand le besoin de "lien" (comme dirait le psy) devient vital. Là, ce soir, maintenant. Que quelqu'un me prouve que j'existe et que je compte.

Je deviens méchante avec les plus proches.

On n'a pas trouvé pire moyen de faire fuir les victimes.

Et pourtant, il faudrait simplement y lire un appel.

Que je ne sais exprimer autrement.

Le décodage n'a rien d'évident, c'est vrai. Mais je peux vous assurer que la douleur est intacte.

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Commentaires
O
>>> Bastoche : merci... je suis aussi preneuse d'un nouveau bisou ce soir...
B
On a tous ces moments, quand la douleur est trop forte.<br /> Je ne comprends pas ce qui se passe, et je n'en ai pas besoin d'ailleurs, si tu ne veux pas en dire plus, car tout ce que je peux et veux te dire, c'est que je t'embrasse.<br /> Parce que dans ces moments il n'y a rien d'autre à dire, rien d'autre à faire, ces douleurs-là ont juste besoin d'exploser, que ce soit face à face, au téléphone ou sur un blog.<br /> Alors quand moi, par exemple, j'ai face à moi quelqu'un qui a, sur le moment, besoin de cette violence pour s'exprimer, parce que ça fait mal, je me contente d'apposer un baiser sur sa joue, et je m'en vais.<br /> Car je sais que parler, ce sera pour plus tard. Et si cette personne m'a bien comprise, elle sait qu'elle pourra me trouver quand à ce moment-là, elle en aura besoin.<br /> <br /> Alors ce soir je vais juste faire la même chose pour toi, mais à travers mon clavier :<br /> bisou
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