8 septembre 2009
Nota Bene
Certains soirs, ce soir.
Je suis d'une incroyable violence - verbale - dans ces moments-là.
Quand tout ce que j'ai gardé pour moi explose. Quand le besoin de ne pas être seule se fait douloureux. Quand le besoin de "lien" (comme dirait le psy) devient vital. Là, ce soir, maintenant. Que quelqu'un me prouve que j'existe et que je compte.
Je deviens méchante avec les plus proches.
On n'a pas trouvé pire moyen de faire fuir les victimes.
Et pourtant, il faudrait simplement y lire un appel.
Que je ne sais exprimer autrement.
Le décodage n'a rien d'évident, c'est vrai. Mais je peux vous assurer que la douleur est intacte.
Publicité
Commentaires
O
B