J-262

Il devient compliqué d'écrire, même rapidement, sur ce post pendants ces vacances familiales.

Première difficulté : la discrétion. Je passe du temps devant l'ordinateur tout en étant extrêmement attentive aux pas qui approchent et aux silhouettes qui se dessinent dans le reflet des vitres. Je passe alors en moins d'une seconde à une autre page (parfois la page d'accueil de google et je reste scotchée dessus l'air de rien - hum-).

Deuxième difficulté : je ne suis pas chez moi. Lorsque j'écris à Paris, je suis dans mes murs, ldans mon chez-moi : je choisis la musique, je m'installe dans mon fauteuil club, un coca-light et une cigarette, la rédaction peut commencer. Etre chez moi dans mon cocon me permet d'écrire avec plus de facilité, plus de transparence plus d'émotions aussi. Ici chez mes parents, je me retiens, je censure mes pensées, je maîtrise mes sentiments et cela ressurgit forcément dans mon écriture et dans mes posts (trop factuels, trop bruts, sans émotion ni analyse). J'imagine que l'écriture est bien évidemment très révélatrice de l'état d'esprit du moment. Ici chez eux, je ne laisse rien transparaitre. Ils ne savent rien de ma vie à Paris. Je joue à la perfection le rôle que l'on on attend de moi : la fille cadette sans problème, neutre, transparente, sans angoisse, sans problème ni doute. Je brouille les pistes avec  la question du moment : "vais-je acheter un appart à paris???". Cette interrogation alimente ainsi toutes les conversations et m'évite de parler du plus important. (essayez, c'est génial, tout le monde a un avis, le débat est sans fin!)

Tout ça pour dire que je fais une petite pause sur ce blog.

En attendant, un petit Dean Martin des familles, moi je repars en vacances!!!

Comments

[Abel]

Ben alors ca s'éternise ! Allez, finies les parties de cartes au coin du feu, on revient à la capitale et on poste ! :)
Abel